A discriminação positiva vista por uma mulher
Há poucas coisas que me irritem mais do que os conceitos que se escondem por trás de chavões como "multiculturalismo", "diversidade", "politicamente correcto" ou, verdadeiro oxímoro, "discriminação positiva". E porquê?
Não é porque não goste de culturas diferentes, por exemplo, mas porque por trás deste chavão existe uma ideologia totalitária, que através, por exemplo, do controlo da linguagem (o caso do politicamente correcto) pretende controlar o pensamento da pessoas, formatando-o num pensamento único.
Por isso gostei de ler esta entrevista de Anne-Marie Le Pourhiet em que a discriminação positiva é positivamente desmontada e desmascarada. Aconselho a leitura integral, mas não deixo de realçar uma ou outra passagem:Il est donc désormais interdit de discriminer sauf ... quand il s’agit d’attribuer des privilèges à ceux qui ont la chance d’appartenir au club très prisé des « dominés ». Femmes, handicapés, « issus de l’immigration africaine et maghrébine », homo-bi-trans-sexuels, originaires de régions « à identité forte », etc. ont le droit de bénéficier d’avantages refusés aux hommes mâles, blancs, valides, hétérosexuels et originaires de régions hexagonales à … identité faible. Voilà très exactement ce qu’est une discrimination « positive » : un passe-droit reconnu aux membres de catégories ethnico-culturelles ou sexuelles ayant réussi à se forger un statut de victimes d’une domination perpétrée par une catégorie de bourreaux qui ne sera donc pas fondée à s’en plaindre. Préférer une femme à un homme n’est pas répréhensible, c’est, au contraire une discrimination « positive » fortement encouragée. Préférer recruter un chômeur français qu’un étranger est révélateur d’une « xénophobie populiste » mais réserver les emplois et professions des collectivités d’Outre-mer aux autochtones est une judicieuse prise en compte de la « situation de l’emploi local ».
J’ai déjà indiqué auparavant que la diversité est simplement devenue le faux nez de la discrimination positive. Ce terme n’a pas d’autre fonction que de camoufler la politique de passe-droit généralisé qui se met en place. Mais en lui-même, il ne signifie absolument rien, c’est un slogan débile.
Je crains que la nouvelle idéologie qui nous submerge nous apporte davantage « d’indigènes de la République » schizophrènes, pétris de bêtise et professionnels du ressentiment que de citoyens dignes de ce nom et bien dans leur peau. Je ne suis guère optimiste.
Mais uma vez, aconselho a sua leitura integral.
por Rui Oliveira @ 10/22/2005 12:35:00 da manhã
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