Inovação não dirigida
Interessante, no mínimo, este artigo no Le Figaro de ontem, sobre o sucesso da inovação e pesquisa nos Estados Unidos.
No decurso de uma conferência no Institut français des relations internationales, Charles Wessner, director do programa de tecnologia e inovação da National Academy of Sciences, desmentiu que nos Estados Unidos o sucesso da inovação fosse derivado de um plano federal racional, referindo que não existe qualquer plano, pois seundo um outro responsável, Jim Turner, conselheiro dos democratas para questões científicas na Câmara dos Representantes, nos EUA "l'innovation n'est pas tirée par les programmes fédéraux, mais par le dynamisme des universités et des petites entreprises" e que para "favoriser l'innovation dans les années 80, le gouvernement a agi pour débloquer les aspects qui empêchaient le système de bien fonctionner."
Segundo ainda Turner o sucesso americano baseia-se em três pontos:a) la loi Bayh-Dole en 1980, qui permit aux chercheurs des petites entreprises et des universités de conserver les brevets de leurs découvertes, même quand celles-ci étaient financées par des fonds fédéraux,
Wessner, por seu lado, referiu que:
b) la révision de la loi antitrust en 1984 permit aux entreprises de mener des recherches en commun avec les universités, sans la crainte de coûteuses plaintes en justice,
c) l'implication croissante des universités dans la recherche et l'innovation fut soutenue par un assouplissement des règles d'immigration pour les chercheurs étrangers.Les raisons du succès aux Etats-Unis tiennent à mon avis plus à des facteurs culturels comme la tolérance de l'échec et la capacité à la création d'entreprises qu'à des facteurs structurels comme le niveau de dépenses en recherche et développement par rapport au PIB (...) La France aurait tort de se focaliser sur l'objectif de 3% du PIB pour les dépenses de R&D. Ce 3% est un chiffre totalement arbitraire qui ne promet aucune avancée pour l'innovation. La Suède, dont les dépenses de R&D relatives au PIB dépassent celles des Etats-Unis, se demande pourquoi elle n'a créé aucune grande entreprise technologique depuis 1970.
Para finalizar, Kathleen Kingscott, directora da inovação da IBM, referiu também:l'accélération de l'innovation dans le monde nous oblige à renforcer nos collaborations avec des petites entreprises et des laboratoires universitaires. Ce sont ces petites structures qui apportent la plupart des idées nouvelles.
Talvez isto fizesse pensar os nossos centralistas.
por Rui Oliveira @ 3/03/2005 11:01:00 da manhã
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